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Elle a crée sa propre entreprise, BDA une société anonyme, le 11novembre 1992, alors qu’elle n’avait tout juste que 25ans! L’opération de lancement d’un bureau BVA-Afrique à Dakar venait de foirer … mais pour Yacine, il était hors de question de baisser les bras et de repartir en France avec l’équipe du projet. Il ne lui rester plus qu’a retrousser les manches et affronter le marché .Ainsi naquit un « Bébé entrepreneur » pourrait-on dire ,qui s’est battue , corps et âme pour se faire connaître et s’imposer . Même si elle cultive la discrétion a l’extrême, BDA, sa boite ,est largement connue surtout quand elle réalisait les sondages médiatiques comme « l’homme de l’année » avec le Témoin ou le classement des quotidiens et radios. Des études qui soulevaient des torrents de polémiques ravageuses. Depuis le début jusqu’à aujourd’hui beaucoup d’eau a couler sous les ponts… et BDA est la référence dans ce domaine .Avec des clients dans tous les domaines de l’activité économique, des multinationales en particuliers. Et une présence dans tous les pays de la sous région. Mme Sall témoigne « BDA se porte bien. Nous travaillons à consolider notre place de leader sur le marché. De même nous poursuivons la conquête d’ouverture en direction de la sous région .D’ailleurs , en 2009 plus de la moitié du chiffre d’affaire de BDA provient d’études réalisé ans la sous région. Pour la première fois , une étude vient de nous être confier par un institut de sondage londonien dans cinq pays en même temps parmi lesquels la Mauritanie et le Niger ou BDA n’avait jamais travaillé . D’autre part nous sommes de plus en plus sollicités par des clients européens. Yacine cumule les caractéristiques d’être, à la fois jeune, femme et manager. Alors, avantage ou handicap ? « J’ai toujours considéré cela comme un atout, ma jeunesse a le plus souvent suscité la curiosité et forcé l’admiration de mes interlocuteurs. En tant que femme je n’ai jamais ressentis de difficultés particulières » Et comment se fait la gestion de l’agenda entre le bureau et le foyer surtout que notre baroudeuse s’set entre temps mise la corde au cou ?Pour elle « c’est juste d’équilibre à trouver entre les deux entreprises que sont le foyer et BDA . Je pense naviguer avec aisance entre les deux. De plus en étant chef d’entreprise on a le luxe suprême d’être maître de son temps ». Malgré un retrait volontaire de la seine médiatique sénégalaise, yacine n’en continue pas moins de mener sa barque à bon port. Mieux, elle soutient « notre marge de progression est tres importante. Certains types d’études ne se font que de manières sporadiques .Nous comptons avoir présence plus affirmée dans la sous-région et souhaitons également systématiser les enquêtes politiques dans lesquelles BDA capitalise une expérience significative ». BDM
« Une guerre des chiffres n’a pas lieu d’être » A chaque fois que la presse publie un sondage sur les taux d’audiences des radios ,il s’en suit une polémique sur la fiabilité des résultats et une sur la suspicion sur l’honnêteté de la méthode de conduite de l’étude Le temps fort de cette polémique fut le coup de colère du directeur de Nostalgie Dakar palu Savlote qui, lors d’une rencontre avec le HCA et les responsables des radios privées, suggèra à l’instance de régulation de moraliser la pratique des sondages concernant l’audience des radios . Une suggestion bien accueillie par d’autres confrères. Qu’est ce qui peut bien expliquer cette passion ? C’est la question, parmi d’autres que nous avons posées à la directrice générale de l’institut BDA, Yacine Bâ. Yacine Bâ: nous avons constaté comme tout le monde que les sondages relatifs aux médias font couler beaucoup d’encre. J’explique cela par le fait que le sondage est encore, il faut le dire une technique relativement méconnue au Sénégal, méconnue surtout sur le plan des méthodologies. Le public voit des résultats mais souvent les interprétations qui en sont faites s’écartent de la technique. Ces interprétation sont souvent aussi, il faut le dire journalistiques, en ce qui nous concerne aucun de nos commentaires n’a jamais été publié texto dans les journaux. Nous sommes parfois étonnés de voir le commentaire qui est fait de certains de nos résultats. Nous livrons des données brutes ainsi qu’une analyse de ces données qui sont ensuite interprétées par les médias. Cette polémique ne m’étonne pas parce que tout sujet qui appelle un classement fait l’objet de contestations. Ce n’est pas spécifique au Sénégal, c’est valable dans d’autres pays. Et aussi longtemps que la technique ne sera pas vulgarisée, rentrée dans les mœurs quotidiennes, on aura droit à ce genre de polémique. Il y a une autre critique souvent faite à ces sondages là, c’est qu’ils limitent leurs échantillons à Dakar. Alors que les radios objet de la même étude sont écoutées travers les autres régions du Sénégal. Je comprends bien cela. Mais pourquoi en est-il ainsi ? Les sondages auxquels vous faites allusions ne sont pas des sondages commandités, comme on le dit trop souvent, mais des sondages que l’institut BDA prend l’initiative de réaliser pour les mettre à la disposition de tout acquéreur intéressé. Et ce qui se passe c’est que pour des raisons de coût il nous est difficile de prendre l’initiative de faire un sondage national et de ne pas trouver d’acquéreur parce-que c’est bien de cela qu’il s’agit. Ça c’est la première explication. La deuxième est que ces sondages là on les faits en ciblant en priorité les annonceurs qui en sont les principaux acquéreurs. Or les marchés de ces derniers sont pour l’essentiel concentrés à Dakar ils veulent alors savoir qu’elle est la situation de Dakar. Il faut bien préciser que ces sondages n’ont pas la prétention de refléter une situation nationale. Des radios comme la RTS, qui couvrent une bonne partie du territoire national s’estime lésée quand l’étude est restreinte à Dakar et qu’une station qui n’a pas un déploiement comparable se retrouve première. A mon avis personne n’est lésé parce-qu’un sondage se lit dans la zone géographique dans laquelle il a été réalisé. Et je pense que ça rejoint ce que je disais tout à l’heure à savoir que les commentaires ne mettent pas assez en exergue cet aspect important. Il suffit de dire « le sondage dans la région de Dakar donne le classement suivant » et préciser que « ce classement aurait été différent s’il avait été fait sur une base nationale» Il s’y ajoute le fait que si on faisait un sondage sur une base nationale il serait à mon avis moins intéressant pour les annonceurs et pour tout le monde dans le sens ou il aurait moins de signification puisque seul certaines chaines sont accessibles partout . Cette notion de « radio le plus écoutée » n’est-elle pas contestable dans la mesure ou une radio peut être « la plus écoutée » alors qu’en d’autres territoires à d’autres heures, elle a un faible taux d’audience ? Pour une étude sur les audiences on part d’abord de la situation générale de la radio la plus écoutée c’est-à-dire celle que les personnes écoutent le plus souvent. Mais cela n’est pas valable quand on procède à une répartition aux différentes heures de la journée ou bien même en semaine ou encore le weekend. Mais cela les radios se gardent de le dire parce-qu’elles estiment devoir diffuser le chiffre qui les valorise le plus. Ce que moi je peux comprendre, en toute rigueur, il faudrait préciser que le taux d’audience est une vue d’ensemble, mais que ce n’est pas valable à tout moment. Il faut également insister sur le profil des sondés, quand nous sommes sur des médias nous interrogeons le grand public. Et quand je dis tout le monde pour être plus précise, nous travaillons sur les statistiques du recensement de la population de la Direction de la Statistique, lesquelles nous donnent la répartition de la population. Nous appliquons cette répartition là dans l’échantillon. Donc nous ne pouvons avoir des résultats qui ne sont que le reflet de la structure de la population elle vous quoi : vous avez une majorité de jeunes ,une majorité de femmes ; une majorité d’inactifs .
A la suite de l’article « BDA sonde les télés : Babacar Diagne porté aux, nues, paru dans votre édition du mercredi 9 avril 1997, et signé IBOU Fall , nous souhaitons user de notre droit de réponse . Nous tenons en effet pour u e bonnes compréhensions de vos lecteurs et aussi pour votre gouverne ne à, apporter les éclaircissements suivants, en réponse à plusieurs informations approximatives erronées : 1- Le sondage auquel il fait allusion n’a pas était « édité par l’institut BDA pour le compte de la RTS » pas plus qu’il na été commandité comme l’affirme le journaliste. Il s’agit d’un sondage que BDA a pris l’initiative de réaliser et de commercialiser par souscription a tout annonceur, toute chaine de télévision ou toute agence de publicité. Ce sondage est donc un outil d’information destiné à différents utilisateurs. Il a été acquis par la RTS, mais aussi par des annonceurs et des agences de publicité de la place et par des chaines de télévision étrangères. 2 –Pour votre information, un institut de sondage a une vocation commerciale .Il n’a pas un seul et unique client mais des clients divers et variés. Vous conviendrez avec nous qu’il ne saurait en aucun cas se prêter aux caprices d’un client, au risque d’aliéner les autres. La simple logique commerciale mais également l’éthique professionnelle interdisent à un institut de devenir otage d’un client. 3-il est également question « d’une marge d’erreur de 5% envisagée par l’institut, compte tenu de ‘échantillon examine ». Une marge d’erreur ne s’envisage pas. Elle est inhérente à tout sondage et liée à la taille de l’échantillon. Elle n’est donc pas laissée à la discrétion et à la fantaisie de l’institut .Elle est issue d’un calcul statistique qui, pour chaque taille d’échantillon, donne une marge d’erreur bien précise. 4-Le journaliste s’étonne que 96%des habitants de la région de Dakar regardent la télévision « bon nombre de foyers n’ont même pas l’électricité dans notre pays, à Dakar comme à l’intérieur du pays . Et encore moins de poste récepteur » …. NOUS RAPPELONS QUE NOTRE SONDAGE REALISE AUPRES D’UN ECHANTILOON REPRESENTATIF DES HABITANTS DE LA REGION DE DAKAR A MONTRE que 89,2% d’entre eux sont équipés d’un poste de télévision. Pour ce qui est du taux d’électrification des foyers de la région de dakar, nous invitons l’auteur de l’article à se faire renseigner auprès de la Senelec, ce qui lui éviterait d’utiliser des termes aussi vagues – mais pratiques quand on ne sait pas « bon nombre » 5- l’auteur de l’article nous dit : « empressé de livrer les résultats à la RTS …. Tous les chiffres leurs tresses une couronne de lauriers » Permettez-nous d’être plus mesurés .Il serait fort surprenant que la télévision nationale dans une région et dans un pays où elle est la seule à diffuser des programmes dans les langues nationales ne soit pas leader. Quelques chiffres pour donner plus de matière à l’auteur de l’article : -89,2% des interviewés équipés d’un téléviseur, -14%détenant un décodeur, -24,8% équipé d’une antenne MMDS. -6 L’auteur s’offusque du score de canal horizon en claire : « l’exploit de canal horizon, somme toute, n’est pas masse : avec seulement 14%de maison équipé d’un décodeur, elle se permet d’avoir un taux de pénétration estimé a63%, alors que ses émissions en claire ne font que 4h de temps par jour »… Nous sommes au regret de rappeler au journaliste que l’accès à canal en claire suppose la seule détention d’un téléviseur .Par conséquent, pas de corrélation hâtive, inutile et faussement scientifique entre l’audience de canal horizon en claire et la détention de décodeur. Les donnés ne sauraient liées. -7 Quant aux émissions les plus regardés, TGP, quatrième dans le palmarès, est belle bien l’émission de la RTS qui a le plus progressé : de mai 1996 à février –mars 1997, elle passe de la 6eme à la 4eme place dans le classement. A ce propos, l’auteur de La seule arithmétique permet de comprendre la position de leader de la RTS .La télévision nationale est plus accessible au grand public que ses concurrentes elle s’adresse à un cible bien plus large qu’elle .Il serait donc entonnant qu’elle ne soit pas première dans le classement des chaines émettant dans la région de Dakar. On peut raisonnablement conclure qu’une enquête au prés des seule personnes ayant accès à d’autres chaines que la RTS donnerait pour cette dernière des scores moins élevés .L’échantillon interrogé se voulant représentatif de la totalité de la population , on ne saurait exclure , dans un soucis de fiabilité , des personnes non équipés d’une antenne MMDS ou d’un décodeur .Par conséquent ,les résultats concernent l’ensemble des habitants de la région , qu’ils soient ou nous équipé d’une antenne MMDS ou d’un décodeur. l’article s’empresse de conclure : « Babacar Diagne …que ce sondage porte aux nues en redemandera certainement sous peu –les bons compte font les bon client ».Sommes nous condamnés à être considérés comme pastissant chaque fois qu’une émission ,qu’une chaine de radio ou de télévision aura un bon score ?Au delà du caractère émotionnel et simpliste des insinuations ,rapelons qu’un sondage sur l’audience des chaines de télévisions n’a pas pour bute de promouvoir des personnes ,mais d’établir une photographie précise des comportements des téléspectateurs à un moment donné . Atout cela, nous répondons tout simplement que nous n’avons qu’un seul et unique souci la rigueur de notre méthode qui garantie des résultats fiables. Enfin simple question de sémantique, BDA ne « sonde pas les télés » comme se plait à l’écrire l’auteur d l’article. BDA sonde l’opinion d’interviewés. Yacine Ba directeur general de l’institut BDA
Une PME sénégalaise spécialisée dans le sondage et les études de marché… Il y a 6 ans le rêve paraissait fou. En 1998, c’est devenu une réalité avec l’affirmation de BDA devenu une véritable référence en la matière. Cet institut de sondage dirigé par Melle Yacine BA a aujourd’hui incontestablement à se faire une place dans l’espace économique comme l’atteste la crédibilité et le succès de ses études sur « l’homme de l’année », l’audience des radios, de la télévision, etc. Mais ses études les plus médiatisées, ne sont que l’arbre qui cache la forêt d’enquêtes commandées par les entreprises de la place pour tester leurs produits et leurs stratégies de pénétration des marchés. « BDA »n a réussi non seulement à accrocher un portefeuille de clients de qualité avec un gros contingent de multinationales : Philippe Morris, Shell, Colgate mais surtout à vulgariser une culture de sondages chez beaucoup d’opérateurs sénégalais… En effet, à côté de gros clients comme la BBC ou encore mes chaines françaises de télévision désireuses de mieux connaître « leur » marché africain, on relève de plus en plus de PME sénégalaises et même des entrepreneurs pris individuellement dans la clientèle de BDA. « Cela va de la multinationale à l’homme d’affaires » résume Melle BA. Et si l’agroalimentaire domine dans les commandes, on note une incursion de plus en plus importante du marketing politique (certains hommes politiques n’hésitent pas à louer les services de BDA pour vérifier leur audience auprès du public), les télécommunications et les et les services d’une manière générale… est-ce cela qui fonde l’optimisme de Melle BA qui analyse les perspectives en ces termes : « l’économie sénégalaise se libéralise et la libéralisation dope le marché des sondages ». L’aventure de BDA a en fait débuté le 11 novembre 1992, soit une semaine seulement après la fermeture « BVA-Afrique » où Melle BA travaillait comme chargée d’études à la consommation et les médias. Son partenaire dans cette affaire, Mr Djibril LY, était pour sa part le directeur technique de BVA Afrique. La filiale africaine du célèbre institut de sondage français précise Yacine BA, a fait faillite du fait de problème de gestion et non à cause d’un environnement défavorable. « Au moment où BVA fermait, il y avait encore des commandes en cours. Devant une telle situation et refusant la fatalité de l’échec, Melle BA et Djibril LY montent alors au front pour créer leur propre institut de sondage. Déjà assez connu d’une partie des opérateurs économiques de la place, les deux jeunes « candidats entrepreneurs » bouclent leur dossier en une semaine pile. Ils seront rejoints plus tard en décembre 1995 par Valéry Martin, un ancien collègue français de BVA devenu directeur des études de BDA dont il est actionnaire associé et salarié. Aujourd’hui, signe que l’entreprise marche, elle a décidé de déménager de ses exigües bureaux de l’immeuble Fahd pour prendre ses quartiers sur l’avenue Sarrault .La société vient également de se doter d’un DGA et d’un directeur commercial. Demeure également un important projet de complément d’informatisation qui va couter 20million de FCFA .En quelques mois, les charges de la société vont devoir être multipliées par cinq. Imprudence ? »C’est un nouveau départ mais on n’a pas la grosse tête .Une entreprise c’est la maitrise des charges .Nous sommes très serein .Cela ne veut pas dire que nous dormons sur nos lauriers « commente sobrement Mlle Bâ .Mais tout n’est pas rose .Comme la quasi-totalité des pme sénégalaises BDA « goute » également les contre coups de la pression fiscale et de la frilosité du système bancaire « l’obstacle numéro un ,c’est la fiscalité qui n’aide pas les jeunes entreprises . Je n’ai rien contre mais il ne faut pas que cela inhibe la volonté de créer .Il fut un temps ou tout ce qu’on gagnait servait à payer les impôts » raconte Yacine ba . Celle-ci révèle que « le système bancaire sénégalais est très frileux » et BDA en a fait les frais dans le passé malgré le fait qu’il peut se prévaloir d’avoir « une clientèle solvable » Ou s’arrêtera cette jeune femme coquette, qui semble avoir de l’énergie à revendre ?«Je veux faire l’institut de sondage le plus fort de l’Afrique, mettre en place une entreprise pérenne qui va me survivre » lance-t-elle avec assurance. Encore un … « pari fou » !
LA JUSTICE LAVE BLANC POUR LES BCBG Dans notre édition du weekend end nous avons passe en revue les résultats du sondage BDA précisément a la confiance que les Dakarois accordent a la justice sur les audits et qui porte sur un échantillon de 1000 personnes représentatives de la population de Dakar y compris Rufisque Bargny âgée de 18 et de plus. dans la même foulée nous vous livrons aujourd`hui les résultats ayant traits a la confiance que les Dakarois se font en notre justice sur quelques affaires notamment celle qui a défraye la chronique et ayant oppose le directeur général de la société Dakar Dem Dikk et le secrétaire général du parti pour l`indépendance et le travail(PIT) , Amath Dansokho. vous vous souvenez c`était au cours et au détour d`une marche organisée par les ex travailleurs de le Sotrac Amath Dansokho s`était emmêlé un peu dans l`affaire Falcon relative a un trafic d`armes en Angola désignant politiquement Christian , Salvy , le DG de Dakar Dem Dikk , parmi ceux qui y ont trempe.et la réaction de Salvy ne s`est pas fait attendre . Aux menaces d`écraser politiquement Amath Dansokho qui a reconnu s`être trompe, le Dg de Dakar Dem Dikk à porter plainte devant la justice. Cela était suffisant pour susciter des diverses réactions au niveau des Sénégalais avec ses versants émotifs et ses contours parfois politiques donc forcement partisan. le sondage BDA effectue du 1er et 28 septembre 2001, moins d`un mois après l`éclatement de l`affaire Salvy Dansokho et son atterrissage au temple de Thémis fixe de façon plus objective la confiance que les Dakarois se font en la justice pour se feuilleton judiciaire. La encore tout comme sur les audits (voir la Nouvelle Numéro 154 du samedi 30 septembre 2001). Ils sont relativement nombreux les Dakarois et Rufisco-Bargnyeien à faire confiance en la justice. Moins largement quand même que sur les audits parce qu`ils sont 55% contre seulement 24,9% à trouver que la toge est nickel. cet écart serait il symptomatique des passions politiques et des sentiments nationalistes pour ne pas dire épidémiques ont été perceptibles a travers les rections des Sénégalais sur les ondes FM tout cela fait remarquable expliquerait aussi l`importance des non réponses (20,1%) qui pourraient bien cacher les des relents dubitatifs des Dakarois sur le dossier Salvy Dansokho. sur l`affaire Salvy Dansokho les femmes Dakaroises ont préféré garder la plus grande partie de leur confiance en la justice dans leur sacs a mains. en effet elles ne sont que 47,8% a lui faire confiance contre 52,2%pour les hommes. de 18ans plus a 39ans la justice sur cette affaire n`est pas si mal cotée à la bourse de la confiance l`ensemble des tranches (18, 19, 20, 29, 30, 39) totalisent 75,6% de Dakarois qui ont dit avoir confiance a la justice palme qui revient a la deuxième tranche d`âge 31,3% suivie à la première 21,5% et a la première 21,5%. A partir de la tranche d`âge 494 49 ans la confiance des Dakarois en la justice sur le dossier de Salvy Dansokho pique du nez. comme si les adultes et les vieux faisaient moins confiances aux gens de la robe 12,4% des 40 49 ans 71%pour les 50 59 ans et seulement 5,3%des 60 ans et plus accordent crédit à la justice Sénégalaise dans cette affaire. contrairement l`affaire des audits ou ils n`entaient que 16,3% à accorder un crédit a la justice les cadres moyens viennent en tête des catégories professionnelles ayant juger la justice digne de confiance sur les dossiers opposant Dansokho a Salvy (21,5%).les petits vendeurs et commerçants qui pointaient en tête pour les audits (15,7%) ne sont plus que 12,9% a faire confiance en la justice dans l`affaire Dansokho Salvy soit 2,8%de perte de confiance entre les deux cas. est ce la l`expression d`une plus grande sensibilité ou d`une plus grande capacité de discernement dans cette dernière affaire aux relents politico judiciaire. le profil type du citoyen qui fait confiance en la justice dans le conflits entre le leader et député du Pt et le Dg de la société Dakar Dem Dikk donne ces caractéristiques essentielles :il est un homme dont l`âge oscille entre 20 29 ans il est BCGC ou plus précisément un cadre moyen ayant le niveau des études primaires (24,9%) et il y a de très fortes chances qu`il réside Dakar autant dire que les BCGC de sexe masculin qui ne sont pas cependant des Enarques sont plus nombreux a trouver dans l`affaire Dansokho Salvy que la justice lave aussi blanc que le kaolin .
Qui a réalisé, en janvier 1999, une étude sur la presse sénégalaise qui donnait Sud Quotidien comme le journal préféré des dakarois, Le Soleil comme le titre le plus lu dans la région de Dakar et Walf FADJRI comme la publication la plus objectif ? Qui a établi que ce qui fait craquer les hommes et les femmes chez leur partenaire c’est avant tout la bonne éducation ? Trois lettres pour un institut de sondages créé par deux sénégalais. Lorsqu’en octobre 1992 , la filiale au Sénégal de l’institut de sondages BVA-France, dépose son bilan après deux ans d’existence, Yacine Bâ chargée d’études grande consommation et média, Djibril Oumar Ly , directeur technique , décident de ne pas en rester là . Le 11 novembre 1992 ils créent l’institut BDA. « J’ai pensé en à nos noms, explique la jeune femme, de 33 ans aujourd’hui, pour avoir capitalisé sur notre expérience à BVA Afrique et en raison de la ressemblance phonétique entre BVA et BDA. Né de la rencontre de deux individus aux profils complémentaires, yacine Bâ est titulaire d’une maitrise en gestion, option marketing –finances, Djibril Oumar Ly a étudié à l’école nationale de la statistique et de l’administration économique –BDA développe une activité encore méconnue : le sondage et les études de marchés .Après le retrait de Djibril Ly, yacine Bâ directrice générale de l’entreprise depuis janvier 1996 ? Est à la tête d’une équipe de 7 permanents parmi lesquels, notamment, un directeur technique, responsable du département statistiques, et un chargé d’études responsable du secteur éponyme. Lancer sans appui bancaire avec un capital de 2 million de FCFA, BDA a financé ses investissements sur les premiers marchés obtenus, Damag Score et Total. Un large panel de sujets BDA intervient dans des secteurs d’activités variés : consommation, média télécommunication, hydrocarbures, politique. Dans ce dernier domaine, ses travaux restent confidentiels, ils ne servent qu’a leurs commanditaires, car la loi sénégalaise pose pour leur publication des conditions impossibles de fait, à remplir : la commission chargée par la loi de les contrôler avant parution n’a jamais été mise sur pied. Marketing politique En attendant qu’ils soient réellement autorisés, BDA réalise des sondages d’opinion sur des faits de société qui sont régulièrement publiés par la presse locale. La clientèle est composée de filiales de multinationales (Nestlé, Colgate …) de petites et moyennes entreprises (PME) ,de grande entreprises nationales (Sonatel), d’organisations non gouvernementales ,d’hommes politiques, de particuliers ,les plus réguliers étant les filiales multinationales et de certaines grosses PME. Autre le Sénégal, BDA intervient en cote d’ivoire, au Togo, au Benin, en gambien au Burkina Faso et au Mali. « Au début, se souvient yacine Bâ, les clients étaient surpris de savoir que cela pouvait se faire en Afrique et « à l’occidentale », surpris également de la jeunesse des promoteurs. Aujourd’hui, aucun problème majeur, on sent qu’une culture de sondages s’installe .L es demandes affluent, même si elles n’aboutissent pas toujours. Les perspectives sont intéressantes .L e besoin existe au Sénégal et dans la sous région .Sur le plan politique, tout est à faire .Les choses seront favorisées par l’émergence du marketing politique et le renforcement d’une culture démocratique ». ARIANE JANOTTO
La témérité en bandoulière 1992 : BVA/Afrique, filiale de BVA/France l’une des références européennes du sondage, met la clé sous le paillasson. Une question taraude les esprits : cette jeune femme d’à peine 26 ans qui ambitionne de relancer l’activité là où un géant mieux outillé vient de baisser les armes n’est-elle pas trop téméraire? 14 ans plus tard, force est de reconnaître qu’elle a réussi son pari. Son nom : Yacine Ba SALL. Yacine Ba SALL, directrice de l’institut de sondage BDA est née le 14 mai 1966. Originaire du Saloum par son père , mais saint-louisienne par sa mère, elle a grandi a Dakar où elle fréquente l’institut sainte Jeanne d’Arc jusqu’à l’obtention de son Baccalauréat série B en 1985. L’année suivante, elle intègre l’université de Paris Dauphine où elle décroche sa maîtrise en sciences de gestion, option Marketing et Finance en 1989. Mais, souligne telle, son domaine de compétence est le Marketing. Armée de ce diplôme et pressée de gagner sa vie, elle intègre sans tarder le marché du travail. Elle fut d’abord chargée d’études dans le cabinet de consultance « TITANE » à Paris entre avril 1990 et mars 1991 avant de rejoindre l’institut de sondage BVA France en août de la même année. Alors qu’elle y fait ses premiers armes, BVA décide quasiment dans la foulée d’ouvrir une filiale à Dakar dénommée BVA Afrique. L’annonce de cette création lui étant parvenue, elle manifeste son désir d’y travailler : « j’aimais beaucoup le département « opinion politique », mais j’avais aussi très envie de rentrer au Sénégal », se souvient elle. Elle sera recrutée comme chargée d’études dans le département « Etude pour la grande consommation ». Devenu le 1er bureau de sondage de la sous-région, BVA Afrique ne fera pourtant pas long feu. Très vite, une mauvaise gestion fait tanguer l’entreprise. Des doutes sur leur avenir professionnel ‘assaille les employés. L’idée de prendre la relève si l’entreprise venait à fermer commence à germer dans l’esprit de Yacine Ba SALL. Finalement, le dépôt de bilan est inévitable et les français se retirent. Ne voulant plus retourner en France ni travailler pour le compte d’autrui, Yacine Ba SALL décide e de prendre son destin en main. Spécialiste du marketing, elle unit ses compétences avec un collège statisticien qui était dans les mêmes dispositions qu’elle. Objectif avoué mais hardi : combler le vide laisser par leurs ex employeurs! Ils se lance en 1992 avec un capital de 2MILLIONS; En réduisant les couts et en misant sur la petite taille . 14ans plus tard, avec le recul, Mme Sall analyse « je ne pense pas que c’étais prétentieux. J’étais mue par un formidable instinct de survie » Dans cette période de désarroi elle s’était découvert des potentialités et un courage qui l’ont galvanisée. Tirant par ailleurs les leçons de l’échec de son ex employeur et s’appuyant sur ses propres résultats dans l’entreprise, elle se lance dans cette formidable aventure, armée d’une confiance qui ne la quittera jamais .Même quand en 1995 son associé se retire, elle garde le cap, fermement. Aujourd’hui en termes de notoriété, BDA s’affirme comme l’institut de sondage leader. Au 7 collaborateurs permanents s’ajoute une multitude de temporaires qui réalisent enquêtes sur le terrain. « L’apport social de BDA est l’une de mes plus grandes fiertés », assure yacine Ba sall . PERFORMANCE management: entre études quantitatives et qualitatives, de quel apport est le sondage pour l’entreprise? YACINE BA SALL: le sondage est un outil de pilotage .Sur le plan informatif la valeur d’un sondage est énorme ,par exemple avant le lancement d’un produit ,pour savoir comment le produit va être accueilli par ses cibles ou comment formater le produit pour qu’il plaise aux usagers . Sondage peut aussi aider à fixer le prix idéal d’un produit, il peut également aider à déterminer le meilleur circuit de distribution. Plus généralement, il aide l’entreprise à éviter des dépenses inutiles grâce à une meilleure connaissance du marché. Dans un contexte concurrentiel, l’entreprise qui a le plus de chance est celle qui est la mieux informée. Les deux études se distinguent par la taille des échantillons sur lesquels elles portent .On travaille sur une population nombreuse pour les études quantitatives, un traitement statistique permettant de dégager des pourcentages. Les études qualitatives, elles portent sur un nombre réduit. C’est une approche différente avec une dimension sociologique : le sujet est abordé plus en profondeur. PM: le sondage est-il réglementé au Sénégal ? YACINE B SALL: une loi datant de 1986 existe ; elle interdit la diffusion de sondages. Mais cela est sous réserve que la commission nationale des sondages valide les résultats. Le hic est que depuis 1986, cette commission n’existe que de nom ; ce qui fait que cette loi n’est pas applicable. PM: Quid de l’ouverture du BDA à la sous région ? YBS: c’est un objectif que je m’étais fixé à long terme mais qui est venu plus tôt. Nous avons comme clientèle des multinationales éparpillées à travers la sous-région et leur satisfaction sur un travail donné se répète de filiale en filiale. Nous sommes ainsi contactés par ces filiales, c’est donc un effet boule de neige .Il ya eu un institut crée presque en même temps que nous, mais les autres qui existent actuellement font autre chose comme le conseil en communication , pourquoi nous n’avons pas le même positionnement. PM: femme, management et vie de famille ? YBS: il existe une parfaite harmonie entre ma vie de famille et ma vie professionnelle l’une ne gêne ni ne déteint sur l’autre .Mais pas priorité je le dis clairement ,est ma vie familiale . Cela ne veut pas dire je délaisse mon entreprise qui est née la première. C’est en quelque sorte mon premier bébé qui a grandit et qui est aussi, il faut le dire entre de bonnes mains : celles de mes collaborateurs. J’ai une équipe entièrement masculine, cela n’a pas toujours été le cas car autrefois j’avais eu une forte dominante féminine. Mais je pense que les choses ne se sont jamais aussi bien passées qu’actuellement. En termes de comportement, je ne me focalise pas sur le fait de travailler avec des hommes. J’agis avec beaucoup de naturel avec eux. J’avoue que j’apprécie l’esprit de camaraderie qui règne entre eux, cela crée une atmosphère de travail très saine. Et le respect que j’ai pour eux ils me le rendent bien : il ya beaucoup de courtoisie mutuelle entre nous .Quelquefois, j’ai l’impression qu’ils me ménagent et me respect particulièrement parce que je suis une femme. Je ne suis pas non plus sur la défensive en me disant qu’il me faut être ferme vigilante car je suis une femme. Je trouve même que c’est un atout d’être femme quand on sait rester simplement femme. Dans mon management, je peux dire que la période harmonieuse est celle ou je dirige une équipe entièrement masculine. Fara Michel Dièye
Cette rubrique entrepreneurship s’adresse à l’homme d’affaire ou à la femme d’affaire qui se sera particulièrement distingué pour ses résultats obtenus ,son sens managérial , sa rigueur dans la gestion de sa structure .Quelle soit PME PMI SA SARL c’est selon .Notre seul critère de jugement sera la performance avéré à la suite d’enquête et de reportages effectués sur place .L’objectivité en somme . Pour cette fois ci nous n’avions pas eu besoin d’aller constater de visu les performances réalisées par l’Institut de sondage BDA dirigée de main de maitre par Mme YACINE Ba car elle s’est imposé de li même en faisant la UNE de plusieurs journaux de la place dont celui du 20h de la RTS à la suite des résultats proclamés du dernier sondage effectué par BDA sur l’homme de l’année 1997.LA PLUS JEUNE DG du Sénégal(elle a 31ans ) a confirmé, s’il en était besoin l’adage selon lequel la valeur n’attend point le nombre d’années . Prouvant ainsi que le sérieux, la rigueur dans la gestion , le sens managérial ,la compétence ,l’ouverture d’esprit n’étaient pas que l’apanage des hommes .En effet cette surdoué s’est vite fait remarquée en brulant toute les étapes durant sur cursus scolaire et académique .Ayant obtenu son entré en 6e en classe de CMI, elle s’est inscrite par la suite au collège Jeanne D’Arc pour se classer toujours 1ere ,raflant tous les prix au concours général avant de déposer son baluchon à Paris, nantie de son Baccalauréat à l’âge de 17 ans avec mention . Yacine Ba s’inscrit dans une prestigieuse université française d’où elle sort avec un diplôme de gestion et de marketing .Elle fourbit d’abord ses armes dans un institut de sondage BVA qui allait vite mettre la clé sous le paillasson en raison d’une pléthore de personnel. Yacine Ba ne s’avoue pas vaincu, elle mit sur pied en partenariat avec un expatrié français définitivement installé au Sénégal un Institut de sondage dénommé BDA en 1992. Nantie de son expérience et de son savoir faire elle mise sur l’efficacité s’entourant seulement de 8 permanents, tous des professionnels. Cette femme émérite réveil de l’entreprise voudrait submerger de lauriers en lui décernant le titre tant convoité de manager du mois afin qu’elle serve d’exemple aux générations présentes et futures à quelques encablures du 3°millénaire. Siècle ou seuls les esprits les plus méthodiques et créatifs seront conviés au banquet des inforoutes et de la cybernétique. ASN